Semaine de la santé auditive au travail

Du 14 au 19 octobre 2024

 Les nouveaux modes de travail peuvent-ils contribuer à réduire les risques auditifs chez les travailleurs ? »

L’Association Nationale de l’audition souligne qu’en dépit des nouveaux modes de travail, environ 1 000 cas de surdités professionnelles sont encore enregistrés chaque année. La Haute Autorité de Santé estime que 15 % de la population souffre d’acouphènes, souvent causés par des traumatismes sonores. Ces troubles auditifs, associés à des environnements de travail bruyants (au-delà de 80 dB), nécessitent des actions concertées pour réduire les émissions sonores à la source et promouvoir l’utilisation des protections auditives.

Les employeurs sont encouragés à renforcer la prévention et l’individualisation des protections auditives, tandis que les inégalités entre travailleurs en CDI et intérimaires persistent en termes d’équipement.
Par ailleurs, dans les secteurs où le bruit n’est pas considéré comme un risque majeur, la fatigue auditive reste un problème important, pouvant engendrer des effets extra-auditifs tels que stress, irritabilité et baisse de concentration. Selon l’ADEME, le coût social du bruit s’élève à 21 milliards d’euros par an.

En résumé, le bruit au travail c’est :

🔺1 000 cas de surdité professionnelle chaque année
🔺 15 % de la population souffre d’acouphènes, avec un âge moyen de survenue de 41 ans, le plus souvent liés à des traumatismes sonores (Étude PESA)
🔺 Le bruit au travail représente un coût de 21 milliards d’euros par an (ADEME)

Bruit au travail, votre service de prévention et de santé au travail vous conseille !

Les troubles de l’audition sont un enjeu majeur pour la santé au travail. Les entreprises doivent agir sur plusieurs fronts : prévention, équipement, et réduction des nuisances sonores pour protéger la santé auditive de leurs salariés.
Le SPSTi 23/87 dispose de compétences et de matériels spécifiques permettant d’identifier et d’évaluer les expositions des travailleurs dans les conditions réelles de travail afin d’objectiver un niveau d’exposition au bruit. Ces diagnostics en milieu de travail permettent d’apporter des conseils adaptés et individualisés. L’objectif étant d’améliorer les conditions de travail par le biais d’actions de prévention: comme le choix des équipements de protection individuelle ou collective (EPI/EPC) et l’intégration du risque bruit dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP)

Des moyens existent pour limiter l’exposition des travailleurs aux nuisances sonores. Du traitement acoustique des locaux à l’encoffrement des machines bruyantes, les mesures collectives de lutte contre le bruit sont les plus efficaces. N’hésitez pas à en parler votre médecin du travail. Celui-ci est un acteur clé dans votre démarche de prévention, assurant à la fois l’évaluation des risques et le suivi des mesures préventives.